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Onzième jour : On me secoue vers 3H00. C'est Sébastien et Patrick... Je me lève, m'installe dans la chambre de Michel... Je fais le lit, je prends ma trousse de toilette et trouve le courage d'aller me prendre une douche. Je reviens zen et je dors... bien ! Mon réveil sonne vers 7H00, mais mon corps me cloue au lit, je re-décolle dans mes rêves... 9H00 et mes yeux s'ouvrent, je dois me lever. Appeler Katherine. Les affaires à faire. Kath se lève, nous déjeunons. Je vais ranger la C15, non, ça, je l'ai fait la veille : Ils doivent tourner ce matin des scènes d'entrée et de sortie du F1. J'ai pour mission de trouver de l'eau, des clopes, mais rien le lundi de Pâques ! Plan de Campagne est morte ! Je rentre bredouille et m'installe en haut du parking du Buff, j'observe la scène. Fin ! Je descends et nous partons pour Fos-sur-Mer. Nous nous arrêtons dans une station pour la vider de son eau. La vider de ses sandwiches, de ses chips, de son coca ! C'est drôle ! Arrivée au terrain vague, près de la route, près de quelques pylônes électriques, près d'un grand rond-point à flics ! Nous mangeons. Le neuf et les restes. Puis, au boulot ! Il pleut un peu. Juste un peu, pas longtemps. Salim grimpe près des câbles électriques avec mon appareil photo : il veut prendre des pies en photo. Mais attention, « Ce ne sont pas des pies, ce sont des oiseaux noirs et blancs » ! Des grosses pies ? Je trouve une cabane. Je rampe derrière une voiture à fin d'être hors champ ! Des photos de Jeanne, d'eux tous ! Nous nous approchons des usines, ensuite, pour la scène de « Le monde est Moche, La vie est belle ! » ! Une vague puis forte odeur d'essence nous surprend ! Zut : la C15, « Ci-Fiftine » à une fuite ! Nous téléphonons à un garagiste... La durite a pété ! Je la répare avec la clef qui se trouvait sous le capot ! Non, ce n'est pas sa place, mais on ne dit jamais non à un miracle ! Puis la nuit tombe, nous sommes au Golf, un restaurant à Pizza sans pizza ce soir ! Nous mangeons bien, parlons beaucoup, ils sont géniaux : tous ! Puis nous partons errer dans la nuit, les usines, « Vincent ». Un petit craquage nerveux... 3H00 pointe.

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Douzième jour : Je pars seul, à pied, dans Fos, tournant toujours à droite pour revenir vers les autres qui allaient bientôt me chercher ! C'est de la science-fiction ici, je pense à Zack tout particulièrement. Je chante. J'arrive aux voitures quand les autres commencent à paniquer. Encore un petit tour et nous retournons à Marseille. Kath et moi nous motivons, seuls, pour tout ranger ! Y a plus qu'à rendre la BétaCam. Mais poum, nous nous endormons et 13H00 sonne. On se lève, là, maintenant, on va partir... On nous attend à Salin-De-Giraud. Et puis, je veux revoir tout le monde !!

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« Bonjour mes loulous, le soleil est de retour. Profitez-en bien. Bien que vous soyez bronzés... Et oui, les uv, ça fonctionne parfois. Moi, j'ai les jambes blanches de chez blanche. Il va falloir que j'expose mes petites gambettes au soleil pour éviter que l'on croit que je me lave à la lessive super nettoyante chaque matin. Je raconte n'importe quoi ce matin... Enfin, je voulais vous envoyer un petit mot pour vous souhaiter une agréable journée, vous embrasser bien bien fort. Et vous montrer que je pense bien à vous... Bises mes cocos. En attendant de vos nouvelles... » -- Mail de Delphine Ralin.

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Alors t'es là, tu ne bouges plus, ok ? Bonjourrrrr, bel ange adoré, tu es en pleine forme, quel soleil ici ! Ici aussi soleilllllllll, je te balance la première image, première d’une longue série, putain de belle surprise, tu me donnes la pêche en deux secondes, tu les as eues comment ? Et ce n’est pas fini, coool, énorme de voir ça pour moi avec le recul, allé garçon, je me débarrasse le disque dur, hihihi, je suis en extase merveilleuse, tout est flou mais tu les as comme ça, que fais-tu donc today ? J’envoie des images à un ami qui les attend, Del a pris des photos de la création danse pour les dossiers de coprod, je te les enverrai, je transferts des données FinalCut, 63 Go, et bien moi j’ai mon power book chéri, je peux bosser n’importe où, oooooooooooo, moi aussi je bosse en power book, na ! La 10e commence à me faire pleurer, hihihi, drôle comme d’interdire des photos permet de stigmatiser celles qu’on n’attendait pas, je dois monter jusqu’à mercredi, je pars deux semaines dans le sud, où ça ? Gordes, Vaucluse, je t’emmènerai un jour, 260 oliviers, hihihihi, je reconnais le popotin, il y en a combien ? 3000, hihihihihi, merde il va falloir que tu me redonnes la 21e, grâce à mon pantalon orange je sais où je suis, lol, qui a pris ces photos ? C’est tout, c’est Richard, merci mon gentil toi, mais la maîtrise du flou n’est pas top, bonjour à Giancarlo, et les deux raies, grosses bises à Richard, il est rentré lundi ? Okok, ça s’est bien passé ? Il va te contacter pour montrer les photos, très très bien, hihihi ok, trois peintures, 400 photos et deux vidéos dont une superbe pour para deux et une interview pour un nouveau film, voilà je devais te les filer, il était temps, et beaucoup d’amitié, c’est génial, j’adore la photo baignoire, j’ai mis bien 4 secondes à comprendre, bisessssss, je reste, je viens de m’occuper d’une cliente, bizoutes, je commence à avoir pas mal de films para deux montés en attente de son, tu veux t’en occuper ou je le fais faire par un autre ? Je m’occupe d’une facture now, hi hi hi, ha oui, du son ! Tu as des choses nouvelles ? Oh la la, tu as des autres ??? que moi pour le son, snif, je dois travailler ça, comme tu veux, c’est toi qui décides, tu me donnes une dead-line ? Mais si tu as d’autres personnes pour le son, vas-y ne te prive pas ! Sérieux, après, si tu as des sons que tu aimes, que tu as faits ou enregistrés avec voix, envoie un CD, je pourrai remixer, je vais travailler le son ! Je peux t’envoyer les films sans son, te faire confiance sur des courtes trouvailles sonores, où demander à d’autres d’en faire, c’est toi qui choisis, tu es mon créateur sonore, vidéos sans le son, why not, sons à durée contrainte donc en adéquation avec tes vidéos, je vais bosser, puis j’attends tes vidéos, en DVD ? Tania s’est mise dans la création contemporaine, dès que j’ai un cd d’elle je t’envoie, tu me diras, je t’enverrai des sons avec sa voix pour que tu t’amuses, et je callerai tout, un DVD ou des compressions par mail ? Les vidéos, j’ai le temps, je peux t’envoyer un dvd avec les films sans le son, prends ton temps, je te donne un an, ok, je vais travailler pour para 2 entièrement, dévoué corps et corps, génial, c’est signé, je suis en extase grâce à toi ce matin, para deux est beaucoup plus sensuel, attention à tes yeux, je vais séparer les séquences avec un titre, faudrait que les personnes choisissent la séquence qu’elles veulent voir, oui, au pire mets des numéros, pour que ça reste neutre, bonne idée, on va finir par faire quelque chose de bien, je dois y aller, bises énormes à vous deux, grosses bisesssssss.

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Le jour des cadeaux : Zaq est revenu du Brésil avec des cadeaux pour moi et Richard. Je m'étais rasé la tête ce week-end et m'inquiétais de ressembler un peu à un facho. J'ai l'air plus dur sans cheveux. Et bien, le cadeau de Zaq y remédie, un magnifique collier de graines teintées, il est orange et noir et je le trouve magnifique. Pour rester dans les graines, Zaqeu m'a emmené dans une épicerie qui sert des sandwiches faits à la commande, juste à côté de mon bureau, nous étions arrivés un peu tard à cause de mon boulot et de son léger retard. Bref, il ne restait que du pain au mais... Le brésil autour du coup, dans la bouche et sur le torse, puisque je portais le ticheurte que Richard m'avait apporté de sa tournée avec La Ribot. Je revois Zaq ce mercredi pour voir ses photos de voyage et parler un peu boulot. Je dois lui faire prochainement 40 copies de son DVD « Constats » et créer la fourre de ce DVD. Autre cadeau, celui d'Orsola ! Elle a malgré elle, parasité mon après-midi, et mon avenir proche à Perceuse. Je ne sais pas qui l'a commandité, mais elle est arrivé aujourd'hui toute belle de rouge, j'ai failli ne pas la reconnaître étant habitué à son style Punky Brooster. Je mettrai ma main à couper qu'il s'agit de la vraie Punky Brooster. Orsola magnifique me dit que je suis au courant de son passage et qu'elle nous sauve la mise... Je ne comprends pas de quoi, insiste pour savoir. Je peux toujours courir, elle a la tête ailleurs et croit peut-être que je la nargue. Elle me glisse au passage sa déception de mon absence à sa dernière fête où elle voulait que je vienne déguisé en nenette. J'ai dû m'occuper de sa (notre ???) cliente pour lui expliquer que le tournage s'est fait en 16:9 et que comme elle bosse sur iMovie, ce logiciel ne pourra qu'afficher du 4:3 anamorphosé, donc qu'elle devait éviter de faire un DVD à partir de iMovie, mais qu'il lui fallait passer par FinalCut, chez elle où à Perceuse. Son fils « Baptiste » a FinalCut, je lui ai dit d'essayer d'importer le Quicktime généré par le projet d'iMovie... On verra bien. Maintenant, le boulot fait est gratuit, comme le temps perdu. Seules consolations : les sourires et les mercis de la cliente. Je me sens used et un peu con, je dois m'endurcir... Autre cadeau : une boîte tupperwar géante avec des Cds à écouter, je me drogue au downtempo et autres bizarreries électroniques, merci Ulrich !!! Richard et Martine sont match nul, ils avaient parié une bouteille de champagne que Souchon pour l'un, Julien Clerc pour l'autre, chantait les seins de Sophie Marceau. Le top de la journée : j'ai explosé de rire en tapant « Cetusss » dans Google.

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J'ai installé la caméra face à moi dans un endroit de l'appartement ou le mur est blanc derrière moi. Je me prépare à « faire Poutine », j'appuie sur « Rec. ». Christophe Atabekian apparaît, puis me conseil de commencer par éteindre un téléphone sans fil pour entrer dans « faire Poutine » en fixant la caméra pendant 30 secondes au moins. Il me fait recommencer deux fois, puis clappe de contentement pour la dernière prise qu'il trouve bonne. Nous sommes à l'arrière d'une voiture qui me conduit chez Denise. Christophe ne me suit pas, je vais bricoler dans la grange quand j'entends des bruits de moteur au-dehors, je sors pour apercevoir dans le ciel deux moissonneuses-batteuses et un deltaplane. Je sors l'appareil numérique, fais plein de photos, je m'intéresse moins, beaucoup mois au deltaplane. Il fait beau et ils laissent derrière eux une traînée de poussière magnifique. Un autre moteur se fait entendre. Un énorme 4x4 arrive par les toits, je le suis de l'appareil, il se gare sur la pelouse. Deux francs-maçons en sortent, puis remontent, je les suis. Ces deux francs-maçons ont convoqué une douzaine d'autres francs-maçons dans une église. Ils sont tous habillés d'un costume noir et l'église se trouve près d'un champ de blé. Ce champ de blé est coupé et la paille est entreposée dans l'église parce qu'il commençait à pleuvoir. Les un peu plus de 12 attendent sur les bancs d'église entourés de tours de pailles que les trois autres (je réalise que je suis, logiquement le troisième) sortent de l'isoloir. L'un deux demande à un certain « Dominique » d'aller voir ce que nous faisons. La tension monte, une atmosphère de peur s'installe, et nous sortons de notre cachette, l'homme que je suis porte un lance-flamme. J'observe les cris de terreurs et la chaire de certain, frémissante comme la surface d'une eau bouillante. Et je me réveille.

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Pagne noir et polo blanc devant l'ordi, il est 17h52 et j'ai boudé la piscine. Je voulais garder mes forces pour les courses que j'ai faites car le frigidaire était vide. J'avais emmené un billet de cent francs sur moi, j'en ai eu pour 101,95 CHF ! J'ai apparemment le compas dans l'oeil du parfait petit consommateur. Je devrais peut-être m'inscrire à un jeu télévisé où il faut remplir un caddie, mais je ne sais pas s'ils ont ça en Suisse, pas de télévision dans l'appartement, ni d'antenne au boulot... J'aime à penser que c'est une bonne chose, même si je regrette mes séances de 5 heures non-stop de série le dimanche soir sur Canal Jimmy. Par contre nous avons la chance de pouvoir louer en DVD tous les films de zone 1 avant leur sortie en salle en Europe... Tiens, je vais récupérer le ticket de caisse dans la poubelle, puis le scanner pour que les non-suisses s'informent un peu. Au pire, qui voudra, pourra m'envoyer ses pronostiques de menu pour les soirées à venir. Le ticket trahira la date que je ne mets jamais dans cette Nécropole. Je dois me lever et fouiller la cuisine pour retrouver quelques articles dont je n'ai pas reconnu le nom sur le ticket de caisse, que je viens d'annoter pour qu'il soit moins hermétique. Richard vient de rentrer, il danse nu, je le regarde, j'adorerai le filmer (pas forcément nu) et découper ses mouvements comme dans « The 5 obstructions » de Lars Von Trier et Jorgen Leth. Qu'est-ce qu'il est classe, mon mec !

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Nous avons acheté un vélo chacun. J'avais peur que ce soit une source de stress supplémentaire, un boulet à le laisser quelque part et où ? Ce sont deux vieilles bricoles, mais que c'est agréable ! Je peste pourtant d'avoir plus tôt ce jour acheté un abonnement de bus, mais Richard me dit qu'il s'agit de deux choses bien distinctes. Je ne suis pas encore convaincu, laissons passer un peu de temps. Je ne sais pas de l'endroit où nous les laisserons cette première nuit, certainement pas le petit appartement. J'appréhende aussi la compagnie des voitures, depuis que nous sommes en Suisse, nous avons pu observer ceci : les genevois ne savent pas faire un (malheureux) créneau ! Je soupçonne une incapacité à regarder dans les rétroviseurs... À suivre... Nous sommes revenus du Grütli, d'y avoir vu « Garçon Stupide », un très beau et bon film suisse, avec un beau p'tit pd. Il est 20H25 et le ciel est encore magnifiquement bleu. Je crois que j'ai envie d'aller rouler au parc (enfin, un des nombreux et très beaux parcs de Genève, sauf que celui-là est à deux pas, euh, deux coups de pédales ???). Richard a acheté des billets de trains pour passer quelques jours à Lille, pour voir sa famille, et plus particulièrement sa mère qui a eu un problème de santé. J'ai encore pensé au film simple et splendide que je pourrais faire en filmant Richard qui danse. Nous dormons tous les deux avec des bouchons dans les oreilles. Ni lui, ni moi ne ronflons, mais la rue oui, elle déborde de vie à toute heure, peut-être même plus la nuit, d'ailleurs. Ça me rappelle les matins en Espagne, réveillé par les sorties de boîtes, les moustiques et les machines mangeuses de sables. Deux vélos, nous allons pouvoir sortir des murs de Genève et voir ce qu'il y a autour.

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Je tourne en rond, et je fais des ronds de plus en plus petits, alors je m'éjecte et tombe face à une page blanche. Aujourd'hui : rien de spécial et pourtant. Je me suis amusé à regarder si techniquement je pouvais faire un DVD à partir du blog vidéo de Christophe ATABEKIAN. Les vidéos présentent plusieurs formats alors, il est possible de les importer directement dans DVD Studio Pro, mais elles se projètent en plein écran ce qui ne rend pas, à mon humble avis, l'atmosphère particulière de son blog. Déjà, faire un DVD à partir de ces « Phone Bill » me paraît être un sacrilège, mais dans la balance il y a le désir de diffuser, au moins, une espèce de trailer qui inviterait à voyager sur le blog de Christophe. Il est possible d'importer celles dont le format est le mpeg4 dans Final Cut. Elles se mettent même à une dimension idéale en fonction de leur taille originale. Maintenant, Christophe, est-il d'accord pour l'idée ? Que pense-t-il de mes tests ? Veut-il que cet objet DVD existe, et si oui, pourra-t-il me faire parvenir au bon format les vidéos que je ne peux pas importer dans Final Cut ? Les DVDs de Zaq sont finis et empaquetés. Je continue de graver des DVDs d'Agnès, mais la machine ne cesse de s'arrêter : le tiroir du DVD gravé sort et rentre sans laisser au bras mécanique la possibilité de le prendre et de le ranger pour que les gravures continuent, c'est assez énervant. Esclave d'une vieille machine, dans mon bureau sans lumière quand il y a le soleil dehors... Grrr. Je ne suis pas sorti manger ce midi, je n'ai rien dans le portefeuille, je n'ai pas encore reçu le code de ma carte de retraits suisses et ne veut pas faire la queue à un guichet. Je vais y être obligé mais je n'en ai pas envie quitte à attendre ce soir pour manger... Je reçois ce mail : «  Cher Baptiste, c'est très gentil de ta part, mais j'ai tout ce qu'il faut à la maison pour faire ce travail là. Ne t'embête pas... De plus, il vaut mieux que je reparte des rushes originaux (en 3gp) et que j'essaye de les agrandir par interpolation. Je vais regarder le film DV tout à l'heure et te tiens au courant. Merci pour tout. À bientôt. C.  » Bon, pas de problème Christophe, je me suis bien amusé. Je dois imprimer les 35 DVDs une fois les gravures terminées, donc rester collé à la machine... Mais je ne me lamente pas. Hi hi hi, j'ai d'autres choses à faire à côté. Personne sur MSN.

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J'ai pu changer mon code (de carte-CH) reçu ce jour et faire un petit retrait avant la pause-café. 22H51, nous revenons du Starbuck, nous y avons mangé un Cheese-Cake et un grand décaféiné pour Richard, un Chocolate-Truffle-Cake et un Jus de fruit pour moi. Le jus de fruit  TAZO, The Reincarnation of Tea , Mango : «  Right now, wouldn't you rather be sitting on a beach in Brazil watching the sun go down while people around you dance to the rhythm of a sultry song ? This drink can take you there.  ». La porte ouverte du café n'hésite pas à inviter les moucherons et moustiques du coin. Ça me dégoûte un peu. Nous profitons de notre dernière soirée à deux avant qu'il ne monte dans le Nord trois jours pour revoir sa famille. De retour à l'appartement, iTunes (une piste brésilienne) vient de s'arrêter. Le téléphone sonne : Fabrice, bientôt prof au Brésil et meilleur ami de mon homme. J'en profite pour écrire et mettre un point final à la confection, pour la Nécropole des Guêpes, de deux vidéos restées dans les méandres informatiques de mon eMac. Je décide de les mettre à l'en-tête des pages 20 et 21. Ces deux vidéos datent de la fin 2004. Un petit retour en arrière pour plus de diffusion et pour me faire plaisir. Retour sur iTunes. Nous allons regarder dans quelques minutes (j'espère) un court-métrage d'un des deux DVDs de l'ESBA. 23H13.