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Je déteste les machines. J'aimerais être une machine, mais je déteste les machines et les hommes qui les fabriquent et ceux qui font des recherches pour que leurs composants pourrissent le lendemain de la fin de la garantie. Je déteste les logiciels bloqués par un code d'accès et encore plus ceux qui offrent trente jours d'essais. J'aimerais être un logiciel, mais je déteste les logiciels et les hommes qui les conçoivent et ceux qui les mettent dans la chaîne commerciale sans qu'ils soient optimaux. En deux jours, j'ai accidentellement : planté méchamment le seul Pc du bureau*, voilé la roue avant de mon vélo*, écrasé un chien, troué au couteau le fond du freezer, mis le feu à un autobus, gravé et imprimé 50 DVDs pour rien**, tué une boulangère... * vrai / ** peut-être

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Premier bain dans le Rhône ! Je n'en reviens pas encore. Un dimanche féerique entre les câbles du réseau de Perceuse, quelques mouvements de machines pour plus d'espace de travail, des montagnes de viennoiseries, un bon kilomètre de nage dans ce magnifique Rhône : première fois de ma vie que je nage dans un fleuve, j'avais déjà fait la mer fermée, la mer ouverte, la rivière, la piscine olympique, la piscine particulière, la piscine bouée, la baignoire, le jacuzzi, le lac. Il me manque encore le lagon, le cratère, le fossé, la maison inondée, la rue inondée, le canal, l'étang, la mer morte. Que me manque-t-il ? J'offre un badge à qui me trouve où je n'ai pas encore nagé !

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Il y a des chenilles urticantes partout. Je les écrase, elles collent à mon pied, je leur enlève les poils comme on nettoie un cornichons, puis je suis dans le jardin de l'abbaye. Téquila, le chat nous rejoint Sidonie et moi. Il bave et ses yeux sont laiteux, nous comprenons que les mort-vivants vont bientôt venir. Nous sommes, ma famille et moi, enfermé dans la maison où toutes les lumières sont éteintes, mais nous savons qu'ils se rapprochent. Les mort-vivants arrivent, ils sont partout sur la terre. Notre chat a essayé de nous attaquer. Je vois des tas de mort-vivants, ils ne sont pas tous violents, sauf quand ils se rendent compte que le mal qui les ronge est la faim et le désir de mordre et que nous sommes ceux dans lesquels il est bon de mordre. Je me réveille, je bois de l'eau, je me recouche.

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Ma très chère Elodie, Je suis ravie et honoré de pouvoir te répondre dans ce blog et pourquoi pas ouvrir avec toi quelques épisodes de nos vies respectives en étalant tout aux yeux de tous ! Je ne crois pas que ce site ait un grand publique. On s'en bat les roub', j'vais répondre dans l'ordre de tes questions. Hé ben, ça va la vie, à fond les ballons, l'amour great geat great avec Richard, le boulot avec des collègues et amis maintenant Nathalie et Ulrich, le temps magnifique la plupart du temps. Bon, la vie est chère et Richard n'a plus de boulot, et nous sommes à la rue fin septembre si rien ne se débloque côté logement, de bouches à oreilles ou pour un permis de travail plus sérieux que L pour Richard. Nous avons tous les deux un permis L parce que y avait le cota de B donné, et c'est B les mieux ! Grrrr. Je suis ravi d'être ici, et nous allons tout faire pour rester, nous grattons aussi l'Euromillions... ça ne nous empêche pas de sortir et de bien manger, pour l'instant j'arrive à subvenir à nos besoin avec un petit salaire d'administrateur et des bons mandats côté technique. Au boulot, j'ai le pôle confection et duplication de DVD en main, des montages de temps en temps, et d'autres petites affaires, comme site web ou graphisme léger mais quand même). OUiiiiiiiii bientôt en Normandie, oh, si tu passes ça serait génial ! Mais j'espère bientôt pouvoir te recevoir à Genève, ou remonter plus tranquillement dans le nord, dès que Richard à un job de rêve et en tout cas dès que nous aurons un bon appartement potable... Keep me in touche Darlin' ! Je ne serait pas là haut du 30 septembre a 2 octobre, par contre si tu y va, je serai ravi de savoir ce qu'il s'y passe, et ce qu'est le Festival du Film Grolandais à Quend Plage ! Evénement Canal+ ? Amoureuse ? Wowwwwwwwwwwwwwwww, jolie nouvelle ! Une photo, une photo ! Chômeuse ? Wowwwwwwwwwwwwwwww, jolie nouvelle ! Une photo, une photo ! Gnack gnack ! J'espère que tu vas bien et je crois que oui, I'm glad glad alors ! J'espère te revoir un jour, pour te bisouiller et se marrer all la night ! Augmente ta rage de vaincre, j't'envoie tout plein de gnac et de courage ! Je suis très content d'avoir de tes nouvelles. Embrasse fort tes parents et Toph de ma part. Vivement des photos de toi, wouaich wouaic au festival Grolandais ! Bisous. Baptiste.

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"Salut lapin ! Bravo pour ce clip auquel je ne m'attendais pas et que je viens de regarder à l'instant. Pas encore eu le temps de vous remercier pour le séjour genevois qui m'a particulièrement fait plaisir, le fait de vous revoir surtout et la chaleur avec laquelle vous m'avez accueilli ! Tout a été très vite après : l'arrivée de Beija, sa prestation au petit bar à Albertville et ses six  jours d'angine blanche qui ont compromis un retour à Genève ! Ensuite direction  le pont du Gard, Castelnaudary chez Gustave et Jacqueline Delcroix, puis 2 jours chez Mimi à Toulouse (elle te prie le bonjour baba !) et enfin le Périgord avec Nancy et Paul, puis tous les amis ! Retour le 22 pour le mariage de Claire Place et Norbert Gallo : j'ai hébergé depuis, 5 lyonnais qui participaient au mariage (...). J'ai beaucoup parlé de toi avec Nancy, ils reviennent dans le Nord entre le 13 et le 21 novembre. J'espère que vous allez bien tous les 2, je n'ai encore aucune nouvelle pour l'emploi jeune... Gros bisous à vous et à bientôt ! Prévenez-moi dès que vous venez dans le Nord ! Denis."  -- Mail « Re : Hellooooooooooo » de Denis Lamy.

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Dans un magazine portugais, Richard a trouvé ce jeu et me l'a glissé entre les yeux. Il faut remplir une grille avec des chiffres de 1 à 9. Cette grille doit posséder au final : 9 chiffres de chaque, chaque ligne possède 1 fois tous les chiffres de 1 à 9, chaque carré gris aussi, et pas forcément pour les blancs (truc trouvé après une première tentative). Je n'arrive qu'avec beaucoup de mal à me décrocher de cette première de trois grilles et la page devient vite noire d'encre. Je décide alors de tout recommencer sur Excel, dans un tableau où je mets en rouge les chiffres avancés par « Visaò », en noir ceux que je trouve. J'utilise aussi assez rapidement la technique des chiffres jaunes, mais j'en tairais le secret (chacun son truc).

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J'ai préparé un sac en papier pour centraliser petit à petit ce que je veux amener en Normandie, ou à Julie (avant la Normandie), ou à ma grand-mère (après la Normandie). Entre cadeaux et choses utiles, ou futurs outils plastiques pour performances vidéos (???). J'ai hâte d'y être bientôt, et je vais de toute façon devoir m'organiser pour les bagages, pour leur volume par exemple. Mais surtout parce que qu'avant mon départ du mardi 9 août, je vais bosser de dimanche 7 à ce mardi, 17H maxi. Je monterai dans le train à 17H49. La bonne nouvelle est que je vais faire mon 1er ETALONNAGE !!!!!!!!!!!!! Je vais étalonner le court-métrage de 20 minutes que les lapins (la Cie7273) ont tourné en Finlande. Je suis super content de travailler pour eux, assez impatient d'y arriver et j'ai aussi un gros trac. Pour Paris, je crois que je devrais envoyer un mail à Jano, pour lui donner mes dates de présence sur Paris. Aujourd'hui j'ai reçu mon affiliation d'office à une assurance, certains diront que je suis inconscient, moi que je minimise les doses données à ces vampires. Enfin voilà, je ne peux plus reculer sans aller en prison suisse. Je suis affilié à compter de ce premier juillet pour près de 400,00 CHF par mois ! Ça fait mal quand même, moi qui ne suis pratiquement jamais malade. Je pense que tout cela va bientôt contribuer à une malnutrition prochaine et ainsi à être très souvent malade. « Comment font-ils, en Afrique, sans assurance maladie ? - Ben, ils meurent ! ». La claque que je viens de me prendre ! N'empêche que si on avait pu trouver un truc plus personnifié, et plus adapté à chaque personne... Je vais payer une assurance qui prend en charge une partie de mes frais de maternité, et d'accouchement à l'étranger : la belle poilade, j'vais en causer à Elvisss ! Du coq à l'âne, je n'arrive pas à me rappeler des derniers rêves ou vaguement, ils oscillent entre des visions terrifiantes d'invasion de vers de terre à des recherches de DVD dans des rayons infinis. "Quel est le peigne qui peut te peigner ? Quel est le peigne qui peut te peigner ? Quel est le peigne qui peut te peigner ? Tes cheveux sont à la mode et tout ton corps se balance. Oh ma négresse ! Oh mon amour, quel est le peigne qui peut te peigner ?"

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Ma mère enterre son père, je pleure, je me réveille vaguement et Richard me tousse dans la figure, je me lève et vais faire pipi. Après, je ne sais plus. Une heure plus tard je me souviens. Auréline et moi sommes en sélection d'une projection d'art vidéo. Nous sommes tous assis dans l'herbe, dans la nuit face à un grand écran et derrière un lac ou la mer. Auréline et moi sommes les derniers de la liste des projections. Nous attendons notre tour quand un film passe avec une jeune fille qui marche sur l'eau puis nage sous l'eau, dans les courants visibles de ruisseaux virtuels, elle parcourt un moment ce genre d'images avec un grand ballon rouge, grand comme une caravane. Il s'agit d'Auréline, elle nage et ses cheveux épousent graphiquement les flots, tout est bleu marine, blanc, noir et le ballon rouge lumineux, elle arrive à la mer où le courant va de plus en plus vite dans un sens pour se retourner soudainement et disparaître, le point de vue se lève et une boule gigantesque d'eau s'élève dans le ciel, le ballon rouge a tout bu, fin. Standing ovation !!!!! Mais je suis complètement abasourdi, Auréline aussi, quand avons-nous fait ce film, s'il est de nous ? Tout le monde s'en va alors que théoriquement nous ne sommes pas encore passés à l'écran. Je râle un peu et Auréline aussi, ce n'est juste pas possible. Je me réveille. Maintenant, je crois que nous sommes évidemment bien passés au moment où nous le devions, et la standing ovation était pour nous, incapables de la voir et de la prendre.

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C'est le mariage de Sidonie. Julia et moi étant déjà mariés. À son tour, Sido a le droit de posséder un jouet en plastique, un personnage articulé genre Spiderman avec deux positions des yeux. On peut lui enlever la tête pour mettre celle d'une Barbie cramée à la cigarette, pour faire un personnage intéressant ? Nous jouons chacun avec notre bonhomme un moment, puis, Julia et moi lui faisons visiter Genève. Nous parlons fringues et lui expliquons qu'elle n'est allée nulle part si elle n'est jamais entrée dans un magasin chic dont l'affiche immense recouvre le flanc d'un immeuble. Il est minuit passé lorsque nous y arrivons. La porte du magasin est entrouverte. Nous entrons, y entendons des voix sans voir personne : peut-être qu'ils comptent la caisse ou une réunion de fermeture. Le magasin est immense et chaque mur possède un vivarium ou un aquarium sur toute sa hauteur. Des animaux partout, comme des gros poissons gris sur lesquels sont cousus quelques petits poissons colorés, un bassin de tortue, de bouteilles de parfums, de perles... Je m'arrête devant une grille où s'agitent des insectes cubiques qui forment une chaîne pour alimenter une énorme araignée dans le coin bas gauche. À chaque insecte une action entre : laver le petit insecte, le vider, le passer, tremper la paille rose dans un pot de miel, mettre l'extrémité de la paille au-dessus de l'insecte, le fourrer pour le passer encore jusqu'à le déposer dans la gueule béante de l'araignée. Le tout formant une horloge organique pour la gourmandise insatiable de l'octopode poilue. J'embête un des petit cube à pattes et le fait tomber. La chaîne se brise, l'araignée n'est plus nourrie, elle sort de sa couche et me fonce dessus. Je me réveille.

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Je rencontre La Ribot enceinte de Pablo dans un château maison d'hôtes dont le propriétaire n'est autre qu'un Pago ne voulant pas nous héberger, Richard et moi, ou au prix fort et retenant prisonnière une petit fille aux longs bras. La Ribot Still Distinguised dans le château, nous nous échappons avec la petite fille aux longs bras à bord d'une camionnette bleue après avoir mis le feu au château. Tout est rock'n'roll, je me réveille.