000250
Un jeu entre le ping-pong et le baby-foot à l'échelle d'une pièce avec les murs de dos et de face complètement occupé par des circuits électroniques et de divers capteurs... Nous commencions le jeu sans savoir qu'il était éteint. Une petite fille maladroite remet le courant et la machine vrombit. On commence réellement le jeu et les points se comptent tout seul. On apprend les règles au fur et à mesure puis le jeu m'aspire sur un bateau dans l'espace. Je ne suis pas dans l'espace mais dans le jeu. Le bateau est un mode de passage entre deux monde, à son bord : une mite géante qui m'explique que j'ai perdu la première partie qu'il y a encore tout à faire. Quelques jours plus tard la mite entreprend le voyage avec moi sur son dos pour voir ce que font les êtres humains du jeu, et s'ils me recherchent. Nous sommes dans le jeu et regardons vers l'extérieur. Elle m'apprend alors une histoire de l'humanité. Les hommes ne manquaient de rien car le monde était envahi de végétaux comestibles. Un jour, cette source se tarit et il n'y eut plus de quoi manger alors les hommes qui préparaient à manger s'occupèrent à autre chose et inventèrent le premier métier du monde : coiffeur. Quand il y eut moins de cheveux à couper certains devinrent chasseurs, et ainsi de suite jusqu'à l'invention du jeu. Après cette leçon, nous retournons dans l'espace, pour être rattrapé par le bateau. Nous montons à son bord pour terminer le voyage en nous assoupissant. Quand le bateau est attaqué par une algue géante et carnivore de l'espace, attirée par notre monté à bord. Et je me réveille.
000251
Que Jérôme et toi fuyiez ! Mais je ne suis pas vous pour décider. Et puis tu as besoin de tune. Ho puis faut qu’on prenne des photos de l’installation où je devais faire le stage !!! tu verrais comme c’est laid !!! Argh haha. Oui oui oui. Ouais c’est pour ça… j’en ai marre du havre… Paris ? Londres… Mais Londres trop loin je connais presque personne. Quand tu pars, emmène Jérôme dans tes bagages. Il doit partir de cette ville. Il ne veut pas bouger… On avait dit NY et tout, même Londres… Londres trop cher. Mais il dit nan parce qu’il ne sait pas parler anglais. Genève, j’y suis. Mais dur de trouver appart et boulot. Bah ouais ! ça pourrait être cool ! Ou tous à Berlin après tout ! Et l’anglais, il pourrait l’apprendre. Oui, mais dur de trouver boulot là-bas too. 5 ans d’allemand à zéro pointé tout le temps hahaha. Me too 7 ans, comme ça. Ouais puis je ne sais pas quoi faire comme taf moi. Ouais mais tu sais parler un peu toi ? Moyen. Je comprends, mais Berlin, ils parlent tous français et anglais. Je faisais trop un blocage… ma mère voulait que j’apprenne pour traduire Freud ! Ah ouais ? ça c’est cool. Oui. FREUD quel con ! Ma copine Min qui vit à Séoul veut aller à Berlin aussi. À propos j’ai fait un putain de rêve que je dois écrire. Ouais vas-y ! Ou je l’écris ici et je copierai-collerai dans mon faux blog. T’es ok ? Ouais ok love. Je suis avec Xavier, camarade de classe, collège lycée, adulte maintenant. On baise. Dans le rêve ça dure un peu, puis je baise avec lui sans lui, il m’a donné sa bite. Haha. Je continue le plaisir, puis je m’arrête, culpabilité ou sens commun, je m’arrête et lui dis que c’est pas top. Le garrot qu’il a fait pour se mutiler la verge n’est pas serré, j’essaie de le convaincre d’aller à l’hôpital, je me réveille. Bah moi j’ai juste couché avec Robbie Williams y a deux nuits.
000252
On 2 Jun '06, 5.51pm PDT ClodiMedius said: "Bonjour ! Je suis désolé, mais le commentaire laissé sur une de mes photos m'a causé un problème avec un lecteur qui n'a pas ton sens de l'humour. J'ai du l'éliminer (le commentaire, pas le lecteur, bien sûr !). Personnellement, je le trouvais amusant. Oui, ça fait vieux jeu, c'est dommage, mais c'est la première fois que cela m'arrive. Alors, je vais par la même occasion changer aussi l'illustration du billet sur les robots. C'est dommage, mais je ne veux pas tomber dans la confusion des genres. Espérant que tu comprendras que cet embêtement m'a valu quelques courriels embêtants. Alors, voilà ! Mais merci pour m'avoir prêté cette photo une semaine." -- Mail reçu sur www.flickr.com par un scientifique canadien de Montréal.
000253
"Ok, pas de problème si tu ne veux pas assumer que certains de tes lecteurs sont gays, scientifiques et gays. En 2006 !!!!! Wow je suis super impressionné. Me permets-tu par contre de mentionner cette aventure dans un de mes blogs ? S'il s'agissait du commentaire sur la "Prostitution", sache qu'il s'agissait d'une référence classique : à savoir le livre de Pierre Guyotat au édition gallimard. Tu devrais apprendre à ton amoureux des robots (homophobe?) que l'écriture de Pierre Guyotat est tout étonnante dans l'utilisation plastique des mots... après je ne sais pas si c'est un hasard de la vie, mais ce livre se trouve dans ma bibliothèque entre "Ma philosophie de A à B et vice-versa" d'Andy Warhol et "Contact" de Carl Sagan..." -- Message que j'ai tenté d'envoyé en vain à ClodiMedius qui m'a "bloqué" sur www.flickr.com, alors j'ai mis ce message dans deux posts de son blog. Ce message est effacé la minute qui suit sa publication.
000254
Bonjour ! Précision : Je ne suis pas un scientifique, mais chercheur sans papier, et très maladroit en plus - voilà que je viens de créer un incident diplomatique malheureux, j'en suis tout à fait conscient. Je suis vraiment mal à l'aise - empruntant le terme anglais «out of my confort zone». J'ai bel et bien reçu tes deux commentaires dans mon blogue, mais la modération y est activée pour tous, donc ils ne sont jamais publiés sur le champ - je ne les ai pas «supprimé» - mais je ne sais pas si je dois les publier - je suis un peu en position de détresse ce matin. J'ai constaté aussi que le courriel justifiant le retrait de ton profil de Flickr a été publié sur ton journal, ce qui est tout à fait correct, je ne t'enlèverai pas ta liberté éditoriale et tu pourras aussi publier le présent courriel comme suite... sois très à l'aise la dessus. Ou tu peux choisir de laisser seulement mon dernier courriel, comme tu le désires. Disons que ma manoeuvre a été maladroite, admettons bien modestement.... le premier commentaire laissé sur une photo de ton album, pour ma part, était probablement un des premiers commentaires trop personnels que je laissais dans l'album de quelqu'un, mais je ne savais pas que cela mènerait si loin. En visitant tes différents sites la semaine passée, et prends ceci pour un compliment, je reconnaissais la fibre d'un artiste accompli, c'est indéniable. Avec tout le respect que je te dois, je trouve cela audacieux et ne peux m'empêcher de reconnaître que tout cela est même parfois fameux. Mais j'ai tenté d'établir une distance entre mes préférences personnelles - dans mon blogue - et le sujet dont je traite. Épistémologiquement, ce pourrait être une erreur, mais que je dois assumer pour le moment. Il faudrait revenir à Wilde, effectivement, ou à Allan Turing - le chercheur - pour voir comment leur travail a été affecté par leurs préférences personnelles - disons le sans couvert - leur orientation sexuelle. Donc, en quelque sorte, je pourrais effectivement être étiqueté comme homophope selon tes écrits, selon ta perception, mais je demanderais alors une certaine nuance ici, dans ce cas, une certaine indulgence, même - ce sera à toi de juger. Cela pourra te donner matière à commenter amplement, mais avant tout, devant tous, même si je tentais de m'excuser, tu comprends que tout cela m'empêtre et m'embête légèrement. Afin de réparer le mieux que je pouvais, j'ai retiré le billet avec ta photo de robot pour une raison très simple : par souci d'intégrité, c'est à dire que je ne pouvais plus me permettre d'utiliser le talent d'un photographe créatif pour illustrer un billet si je ne suis pas dans une zone de confort avec lui, je ne veux pas commettre un «vol» de propriété intellectuelle, en quelque sorte - mais je ne croyais pas que cela dégénérerait ainsi. Cette photo, je la trouvais vraiment chouette, elle avait apporté une nouvelle couleur à mon blogue qui est probablement très terne selon les standards d'un artiste avant-gardiste comme toi. Mais pourquoi conserverais-je le privilège de la publier si nous sommes pour le moment dans une certaine zone d'inconfort ... ce serait pas tellement gentil, non ? Et pas tellement approprié, parce que je n'ai pas à subtiliser les talents d'un autre pour améliorer ce que je tente de faire comme travail de création, dans une autre sphère d'activité - astrophysique, cosmologie, etc. Une longue lettre d'excuse est sans doute une lettre d'aveu et de culpabilité, les lecteurs l'auront compris. Coupable de maladresse au départ , certes. Je suis vraiment désolé. Mais je suis aussi craintif et vulnérable. C'est dans ma nature, dois-je avouer. Et je crains bien que le présent incident n'affecte encore plus cette vulnérabilité. Cordialement, tout de même, en ayant essayé du mieux que je peux de ne pas te froisser. Mais j'ai probablement échoué. Désolé. -- Mail « APOLOGIES... I can't do more.... » de ClodiMedius.
000255
Hey Clodi ! Je t'ai bien lu, et j'ai tout compris. Ok pour la maladresse, ça m'arrive aussi, crois moi. En fait je ne savais pas sur quel pied danser et je me devais de me défendre en tant qu'être humain. Je comprends ton choix et je le trouve cohérant avec le respect auquel prétendent tes lecteurs. Est terrible (et vieux) ce monde dans lequel tu as du faire face à ce choix. Car le tout aurait pu passer légèrement, et ne pas voler plus haut que ce que cela prétendait être. (Entre vanne et clin d'oeil). Je ne pense pas que tu soies homophobe. Tu n'es pas en mauvais terme avec moi, tu peux publier l'image si tu le veux. Je vais mettre ton joli courriel pour faire suite à cette aventure internet. C'est très cool si mes travaux te procurent un peu de plaisir, et quelques sourires. Dis moi si tu vas t'en remettre ! A plusssss. Cetussss -- Mail : « Re: APOLOGIES... I can't do more.... » pour ClodiMedius.
000256
Re Hey ! Non, ne publie pas le message que j'ai "posté" deux fois sur ton blog. On ne va pas te mettre à dos avec tous les chiantifiques ! ;°D A plus Cetusss" -- Mail : « Re: APOLOGIES... I can't do more.... 2 » pour ClodiMedius.
000257
Tu me vois vraiment soulagé. Tu est quelqu'un de COOL - à l'opposé de quelqu'un qui jette de l'huile sur le feu. Et sois assuré que je ne publierai pas ton commentaire sur mon site, bien sûr. Je vais décanter tout cela maintenant, un peu moins craintif. Ton temps réponse est excellent. Tu sais, j'étais vraiment mal à l'aise... GROS MERCI! ClodiMedius -- Mail : « RE : Re: APOLOGIES... I can't do more.... 2 » de ClodiMedius.
000258
Je suis à Lauwin-planque quelques jours, je vais à la banque. J'ouvre la boîte aux lettres de la banque et je la vide de ces chèques, de ces lettres, les gens ont même mis de l'argent. J'entre et attends l'ouverture, j'attends que la jeune fille qui tient l'accueil vienne. Elle arrive, elle voit ce que j'ai fait et le prend tr ès bien car je l'aide. Le patron arrive et est plus embêté, car dehors on a pu me voir faire et cela risque de faire paniquer la banque en face... Il me propose un boulot dans sa banque, comme ça j'aurai un uniforme, je lui dis que je ne peux pas car je dois rentrer à Genève. Ou alors je fais l'aller-retour tous les jours en train... Nous sommes à la terrasse du troc, un type étrange veut mettre une bombe et je ne sais pas comment je le sais. Je m'approche de ce type et je lui parle doucement, et naturellement je le lance sur le sujet de ce qu'il fait sans m'étonner, genre je lui parle de comment il l'emballe, je lui prends même des mains pour lui montrer comment j'emballe le plastique et le détonnateur dans le papier, puis lui demande où il veut mettre cette première bombe. Une des palettes Je m'approche d'une des palettes et vois Magdalena, je lui articule sans sortir un son « casse-toi, Magda, va-t-en, recule !!! ». Je ne sais pas comment cela s'arrête car la police est là... Je suis chez ma grand-mère avec des gens que je ne connais pas, nous sommes dans la salle à manger et je pose sur la table toutes les briques de plastiques. La grande discussion et autour des dégats qu'aurait pu causer ces briques. Alors un des type présents propose d'en faire péter une devant tout le monde pour voir. Je panique, il ne peut pas faire ça, chez ma grand-mère, et ils sont tous en danger. L'autre type pause à terre avec une allumette allumée et tout le monde reste autour comme s'il s'agissait d'un pétard de fête foraine. Je ne tiens plus sur mes jambes halluciné de ce que je vois. Je ne veux pas qu'il fasse péter une seule bombe et leur dit. Ils me répondent qu'alors ils vont la faire péter dans la cheminée. Un jeune homme la met dedans, on attend, et boum. Il ouvre la porte de la cheminée et s'allonge à l'intérieur, où il ne reste plus rien, toute la suie a disparu par le conduit de la cheminée. Puis la suie retombe et recouvre le type. Moi, je ne vois plus les couleurs comme d'habitude, elles sont inversée dû au choc. Ils ne semblent pas convaincus et mettent tout le reste du plastique sauf une. Ma grand-mère est enthousiaste autant que les autres, je tombe des nus. Boum. La maison ressemble à un gruyère. Je suis tellement triste de cette destruction. Ma grand-mère ramasse un sac plastique dont l'intérieur a pris la forme d'une bouteille de vin avec la chaleur, elle dit que cela va valoir cher. Ils estiment maintenant tous les objets « modifiés » et se ventent de leur riche acquisition. Car pour eux l'expérience qu'ils viennent de vivre va être médiatisée et leur apporter gloire et argent. Plus qu'une brique et il ne restera plus rien de la maison. Je suis outré de leur folie. Je ne comprends pas. Comment sont-ils devenus comme ça ? Et je me réveille.
000259
Leur vie c'est courir. Ils ont tous les trois entre 4 et 7 ans et leur métier, c'est aller vite. Courir toujours et encore dans l'appartement. On se fiche des voisins du dessous, nous on doit courir, sinon on va mourir. Sauter aussi, on doit sauter quand on se croise. Un autre coureur face à moi, sauter de joie, mais surtout sauter pour courir, pour s'éviter en courant. Ils courent et leur père court aussi. Ils se lèvent tous les quatre à 6 heures pour commencer à courir, courir en mangeant, courir en se douchant, courir en s'habillant. Même sur le palier, même dans l'ascenseur pour aller courir dehors. Et puis quand on court, on crie en espagnol. Courir le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi, le samedi et le dimanche. Et puis revenir pour toujours courir, parce qu'au chaud de l'appartement, on court plus vite. Et il faut courir vite pour échapper à la fin de la vie. Avant l'école : courir. À l'école : courir. Après l'école : courir ! Et je me réveille. Oui, j'ai rêvé de votre petite famille cette nuit. Vous faites partie de ma vie depuis ce 1 er septembre. Pourriez-vous m'aider à vous oublier ?