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Weird Rubik's Cube : je cale moi sur les textes démarches artistiques… http://www.lespressesdureel… Cetusss : ok, moi j’ai de l’avance avec l’Antarctique, regarde mon .pdf Weird Rubik's Cube : pour la démarche artistique on fait comment ? Ta démarche et la mienne… en général… ou celle de « F*** O*** » ? Mais du coup j’ai l’impression de répéter le texte du projet. Cetusss : ben perso toi + perso moi et le projet historique « F*** O*** », plus désirs « F*** O*** ». Weird Rubik's Cube : pfff comment chuis pas douée en dossier, argh, le dossier de la mort… les textes sont trop longs -_- Cetusss : INTRO / F*** O*** Histoire / F*** O*** Projet / toi : cv + qq travaux / moi idem (on oriente si possible vers ce qu’on veut : graphisme, fiction…) / CONCLUSION + budget. Weird Rubik's Cube : remarque pour mon projet au Japon je l’avais super chiadé… limite une thèse sur les esprits japonais… mais j’ai du mal si j’ai pas des livres à lire sur le sujet. Cetusss : plus les fiches à remplir dans le pdf.

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Du yaourt. Il vient de me définir la charge apolitique d'une chanson chantée mais non écrite. Ce procédé peut être appelé le yaourt. Je reconnais cet apolitisme dans lequel baigne mon travail sonore depuis Répétiti...tif (2004) qui utilise le yaourt. Il ne sait pas où je vais, ne comprends pas ce que je fais, pire : mon travail l'énerve. Mais il trouve génial l'utilisation de cette méthode chez quelqu'un d'autre qui connaît l'ensemble de mes albums, sans y admettre la possibilité d'une influence de ma part. Je suis écoeuré.

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Je dévale la piste en luge, c'est la première partie avant une piste plus raide. Un camion dévale alors le même bout moi, mais ne peut pas s'arrêter. Des explosions de neige et il s'engouffre dans la piste plus raide, ils sont trois dans la cabine du conducteur à se cramponner aux sièges pour ne pas être écrasés contre les parois, l'un d'eux et mon fils. Je me jette dans la crevasse glissante et macabre qu'a laissée le camion derrière lui pour sauver Elvisss. Je me réveille.

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Une fille seule au bord de la mer. Elle range son véhicule mi-sous-marin, mi-moissonneuse-batteuse. Il pleut et elle rentre chez elle, je la suis. Puis nous sommes plus tard et je sais qu'elle dort. Je vais la voir dans sa chambre, mais je trouve le lit vide. Je suis les traces des bottes faites sur le tapis de la maison, elles sont parfaites et incisives, comme appliquées au tampon. Elles m'emmènent jusqu'au bord de la mer. Il fait entre chien et loup à ce moment et la marée avale la voiture dans laquelle la fille est enfermée par le tueur. Elle hurle jusqu'à ce que la voiture disparaisse dans les rouleaux, noyée. Plus tard le tueur plonge dans l'eau au bout du port. Il y a bien six mètres qui séparent la surface du trésor qu'il convoie. Vers les 4 mètres, ses tempes lui pincent le cerveau, mais il force. Il force, la main tendue vers l'objet posé sur l'obscur sable à l'ombre des pieds du port, il s'attire avec rage vers le fond. Il pousse, son doigt frôle l'objet quand une de ses côtes se brise. Un scaphandre d'or se jette sur lui, un cri féminin, une haine vengeresse. La victime de la voiture est là, sous l'eau pour mettre un terme au cauchemar. Alors un énorme bruit sourd comme une connexion électrice très grave. Elle jette ses deux jambes contre lui pour le pousser vers le fond du port. Là où le tueur se retrouve découpé en mille morceaux par les hélices d'évacuation des eaux stagnantes qui viennent de se mettre en marche. Sous l'objet, le sable disparaît dans un trou d'où sort une éruption de pigments bleus. La mer entière devient bleue. Je ne me réveille pas.

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Le voyage. La mer met quatre heures pour aller du haut des marches du temple aux premières. Aux trois quarts, je cherche mon appareil photo, les piles sont mortes. Je veux filmer la descente, alors je cherche d'autres piles tout en étant emmené vers le bas, avec la marée. Je rate de faire entrer ce spectacle dans mes oscillations. Nous rentrons et l'intérieur de la maison est totalement repeint. Nous sommes accueillis par une ex-femme et des guirlandes partout. Elle dirige une chorale d'enfants dans une des pièces. Je retrouve des piles pour filmer ces doux chants de Noël. Ils chantent tous mais je n'entends pas de voix, mais je suis porté par ce qu'ils sortent d'eux. L'ex-femme danse en dirigeant le groupe de ses mains. Je ne me réveille pas.

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Un château sur une falaise, ou dans les nuages. Je visite ce lieu mythique avec Richard que je perds et retrouve tout au long de la visite. Une cour sans fond, entourée de fenêtres et balcons, de grands couloirs. Je ne sais pas comment nous y sommes arrivés, mais nous sommes là et visitons. Un guide nous raconte alors l'histoire de la maison hantée du village. Une maison triste qui fait le coin d'un carrefour. Une maison triste sur laquelle des centaines de voitures viennent pleurer une dernière fois. Cette maison est facile à reconnaître, elle est noire et à côté d'elle il y a un arbre plissé comme un petit vieux et courbé comme s'il portait le monde. La maison aurait pu être une ferme ravissante. Ses premiers propriétaires avaient construit une coure en haut avant le toit, la cour étaient bétonnée mais sans coin. Tout y était arrondi pour accueillir l'eau du ciel le moins violemment possible et pour la garder précieusement. Cette maison abritait autrefois plein de plantes et d'animaux. Un jour une voiture s'est jetée sur son mur, la faisant pleurer et porter la culpabilité de la mort de son conducteur. Puis une deuxième... Les années passaient et la dépression humaine ne faisait que s'accroître de façon exponentielle. La maison portait alors le poids de toutes les rumeurs, elle était devenu démoniaque. L'arbre se vit planté entre ces racines une croix en mémoire de tous les conducteurs suicidés. Nous quittons le guide pour prendre le tram dont l'arrêt est dans l'église. Arrivés dans le village, nous partons à la recherche de la maison. Richard arrache la croix des racines de l'arbre, caresse le tronc et se met à grimper le long du mur de la maison noire. Arrivé sur le toit, il plante la croix à son sommet. Et comme s'il suffisait de cela, tous reconnaissaient enfin le calvaire de la maison, la déprime du poids du monde portée de l'arbre. Ils finiraient seuls mais pardonnées, et paratonnerrés par Dieu. Je ne me réveille pas.

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Je déteste toujours les pigeons, plus qu’avant, pire que ça, ça me tord le ventre. Et pourtant, je fonds devant tous les animaux qui bâillent, chaque petit souffle, chaque gueule ouverte, un vertige, une tendresse. Ce matin, un pigeon a bâillé sous mes yeux, j’ai cru que mon cœur allait exploser, je ne sais plus quoi penser, je vacille entre haine et adoration. Vingt ans plus tard, le monde s’est aplati, tous les animaux sont acceptés, chacun aimé pour son geste, son souffle, sa vie qui ne demande rien, et moi je souris, épuisé mais soulagé, à ce miracle que tout se calme et s’harmonise.

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Oh toi ! Yo Jimmy ! Comment j’ai rêvé de toi cette nuit, je suis toute perturbée, :p wow tu vas l’écrire pour f***f ? :-$ genre « hum comment c’est avec une fille » et hop on essaye. Bah nan, Cet me baisse tous les soirs ! :D lol ok ok. Cool pour lui, il en a de la chance. « ha oui c’est sympa », « bon faut arrêter maintenant », « nan on continue », un petit côté comme ça hahaha, j’ai encore le souvenir des sensations, :p chuis en manque d’anglais moi :D je crois aussi, mais c’est cool, y a que comme ça que je suis hétéro. Merci. hahaha, tu me feras une lettre pour prouver mon hétérosexualité quand je voudrai adopter ! ;) Ouais comment tu m’as trop baisé, je peux en témoigner ! lol, d’ailleurs je crois pas du tout en ton homosexualité, que du chiqué ! ouai. C’est pas par hasard que tu reviens tous les soirs dans mon lit hein ? Metrosexuel. Hum trop sexy les metro. Ben wouai c’est pas par hass ! J’adore. Dis, cette conversation, je peux la mettre dans la nécropole des guêpes ? Yeah baby. Pi si tu veux je change les noms propres. Mets Jimmy à la place de weird, d’ailleurs t’avais laissé weird la dernière fois je crois. ok ok, je mettrai Jimmy la belle petite louve ! Enfin bref, c’était très disturbing this dream ! but nice… I admit… Ben oui, comment mon corps est dans ce rêve ? Mais tu es très beau tout le temps love ! Par contre dans le rêve t’avais maigrit et t’étais content mais moi je te trouvais plus beau avant… enfin ça m’a pas empêché de succomber ;) Wowwwwwwww, ça va pas tomber dans les yeux d’un aveugle ça ! Bah mon inconscient qui pense à mon Cet chéri… beau ténébreux… vu que j’me tape un blond… Wouai ! Un blond ! Et quand je reçois l’invit hum hum ? Ils ont rien décidé ? Bah les gens votent, ça dure 30 jours maxi, puis vu que je suis moins populaire que certain ça traine un peu… Jay au tel. okkkkk. Pas de prob ! Y a vernissage ce soir. Chais pas si j’y vais. Hey j’ai fini mes amoureuses hier ! pfff borde. Heayyyyyyyyyy coooool ! Pfff faut trop que je finisse toutes les vidéos qui attendent pour pouvoir mieux bosser sur du neuf. Ben fonce ! C’est cool de boucler son taf en cours pour du neuf en plus : yeah ! Ouais enfin des vieux trucs, qui faudrait mettre du son. Et dès que tu as les coordonnées du rock-band et les chansons : fais péter ! Que peut-être je t’enverrai… mais sans son du coup j’arrive pas à monter. Pour du son, c’est possible, tu me fais des mp4 ou un DVD ! Mets-toi une autre ziq de ton iTunes en attendant. mouais, chais pas. faut que je m’y plonge today un peu. T’as jamais fait un rêve où tu couchais avec une fille ?? Si, mais c’est vieux ! Et c’était bien ? Je ne sais plus… Ou trop horrible ? haha. Pas horrible, non, mais je ne me rappelle plus ! Je sais même plus si j’ai rêvé que je couchais avec une fille moi tient, ça a dû m’arriver… forcément !

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Fabiana de Barros m’envoie au Brésil pour vérifier l’état d’un des Fiteiros. Je prends l’avion pour retrouver ce Kiosque dans son petit enclos à l’air libre, fermé et pausé sur du bitume mou comme dans certains parcs de jeu des écoles genevoises. Je sors de sa cachette un cylindre en carton de 30 cm de diamètre, dedans il y a une revue de presse du kiosque, une éponge ronde de la taille de la boîte pour nettoyer le kiosque et d’autres petites affaires, je vérifie si tout est en place. Viens alors un enfant, il parle assez bien l’anglais et me dit qu’il s’appelle Ricardinio, il a l’air d’avoir entre 12 et 14 ans et il me demande de demander à Fabiana s’il peut habiter le kiosque quand il est fermé pour aussi l’entretenir avant sa réouverture. Je décide de prendre note de tout ça sur le carton de la boite au cas où j’oublierais d’en parler à Faby. Il me laisse un numéro de téléphone et s’en va. Je commence à ranger mes affaires lorsque qu’une jeune femme vient avec un très gros pot de peinture noire, elle ouvre le kiosque pour poser ses affaires et se met à repeindre le Fiteiro. Des élus profitent de ce rituel pour visiter l’intérieur du kiosque où il y a une explication du projet dans une feuille plastique A4. Je reçois un texto d’un copain (DJ Maltchique) de SP, ça me fait rire parce qu’il ne sait pas que je suis au Brésil, je lui réponds en lui expliquant. Le kiosque à l’air de vivre m^me fermé en fin de compte… Tout le monde part et Fabiana arrive, je lui raconte ce qu’il s’est passé, elle décide de téléphoner au jeune garçon pour bien comprendre ce qu’il proposait. Elle est ravie des notes prises sur le cartons cylindrique et je me réveille.

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Cetusss! My dear! I am overwhelmed. Thank you for your kind words but there is no need... I just downloaded all your MP3s too, wowsers. You're flippin' awesome. Lost the Way is my new favourite song. I am in awe of you, you just made my day. Thank you thank you thank you. Andy X.